L’activité en Chine reprend avec un accent plus particulier sur les services au détriment du secteur industriel. La Chine augmente même son PIB de 4,5% au 1^er trimestre 2023 par rapport à celui de 2022 !

Aux États-Unis, le risque de récession à partir du 3^ème trimestre 2023 est grand et peut engendrer une nouvelle hausse des taux de la FED (banque centrale américaine). De même au Royaume-Uni où le taux d’inflation est de 10,1%.

En France, le bouclier tarifaire électricité est prolongé jusqu’en 2025 ! Malheureusement, celui du gaz s’arrêterait en 2023.

Pour contrer l’augmentation du gaz et la pression russe, l’Union Européenne a lancé Aggregate EU pour que chaque pays puisse acheter leur gaz. Grâce aux volumes échangés, les prix peuvent être plus avantageux et profiter à tous.

Pour assurer l’hiver 2023-2024, l’Europe aimerait prolonger les baisses de consommations volontaires malgré des stocks très élevés. À ce jour, l’Europe injecte dans les stockages depuis le 1^er avril 2023. Néanmoins, le surplus de gaz reste faible à cause des travaux d’entretien prévus sur les gazoducs norvégiens et de la perte total des importations russes. Il faudra donc être patients avant de revoir nos stocks de gaz à 100% et espérer une baisse plus concrète des prix.

En parallèle, Washington a rassuré l’Europe en lui indiquant qu’il continuerait à « maintenir un niveau élevé d’approvisionnement en GNL américain vers l’Europe en 2023 ».

En attendant, les prix du gaz sont volatils en fonction des températures et de la production à base d’énergies renouvelables et attendent les nouvelles du parc nucléaire pour s’adapter.

Le parc nucléaire est encore à ce jour source de craintes pour l’année à venir. Les grèves n’ont eu qu’un petit impact sur le marché spot mais aurait pu créer un décalage quant à la maintenance des réacteurs endommagés. À la place, les 4 terminaux sont opérationnels. En revanche, les inquiétudes portent principalement sur le dernier trimestre de 2023 et le premier de 2024. En parallèle, l’Allemagne a fermé ses 3 dernières centrales et donc vient de se fermer à 5% de la production d’électricité de son pays de 2023.

Certes, l’augmentation des prix du gaz, du charbon et des émissions de CO² ont engendré une hausse des prix en début de mois d’avril mais c’était sans compter leur baisse commune grâce à la faible demande en électricité des consommateurs. Globalement, l’électricité reste très dépendante des prix du charbon et des émissions de CO².

Pour ceux qui n’ont pas reçu l’information, le 6 avril 2023, le Sénat a voté « contre » la nationalisation d’EDF.

De plus, le Parlement européen a approuvé le plan « Fit for 55 ».