Dans ce contexte où l’accès à l’électricité se rarifie, Enbro France vous livre un condensé d’informations concernant la situation nucléaire en France. Quelle est la situation du nucléaire en France ? Pourquoi l’arrêt des centrales ne peut pas être réalisé aujourd’hui ? Comment réagir en tant que professionnels ? Vous en saurez plus.
Le nucléaire prend racine en France en 1945 lorsque le Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA) est créé, remplacé aujourd’hui par la ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) qui a une mission de contrôle des réacteurs. Depuis, le nucléaire est considéré en France comme le premier mode de production d’électricité.
Lorsque le choc pétrolier éclate, la France, non dotée de suffisamment d’énergies alternatives sur son territoire, choisit le nucléaire pour sécuriser un approvisionnement en électricité et une souveraineté énergétique. Dans l’optique d’étendre le nucléaire, la France construit des centrales de deuxième génération.
Néanmoins, depuis les années 70, le nucléaire reste une source d’électricité controversée car il expose l’environnement et la population à la radioactivité et au développement de maladies.
Aujourd’hui, la France est engagée dans la transition énergétique et cible une neutralité carbone dans moins de 30 ans. Le gouvernement pense l’atteindre grâce à l’option nucléaire.
L’année 2019 était celle où la France a été la 2ème plus grande productrice mondiale d’électricité à partir de nucléaire (379,5 TWh) derrière les États-Unis (797,2 TWh).
(source : Vie Publique.fr)
En 2020, l’énergie nucléaire représentait la plus grande part de notre mix énergétique avec 40% devant les énergies renouvelables à 14%.
(source : Ministère de la Transition Énergétique)
Aujourd’hui, grâce au nucléaire, la France peut :
En revanche, les centrales nucléaires produisent énormément de déchets issus de l’uranium et du mox, matières premières du nucléaire. Ce combustible est changé en partie tous les 3 ans pour garantir un niveau de production satisfaisant.
Parallèlement, le secteur du nucléaire doit répondre à ces défis essentiels :
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(source : Vie publique.fr, janvier 2022)
Aujourd’hui, la France compte 56 réacteurs de 2ème génération :
Néanmoins, nos centrales nucléaires vieillissent.
Cette année, nous avons connu l’arrêt provisoire de 32 unités sur 56. Ces problèmes de disponibilités de réacteurs ont déstabilisé la production d’électricité pour l’hiver 2022-2023. En effet, la demande risque d’être supérieure au niveau de stock disponible.
Vous trouverez juste en-dessous un de nos experts expliquer les conséquences d’une demande supérieure à l’offre.
Cependant, 26 réacteurs doivent réouvrir cet hiver comme indique la direction d’EDF. Selon le calendrier partagé par le directeur exécutif du fournisseur historique d’électricité, 5 devront être de nouveau en marche en septembre, 5 autres en octobre, 7 nouveaux en novembre, 3 supplémentaires en décembre, 3 de plus en janvier et terminer avec 2 derniers en février.
En parallèle, un réacteur de 3ème génération (EPR, European Pressuriezd Reactor) se construit à Flamanville (50) pour 2023. Il sera plus puissant comparé à ce qui existe déjà dans le parc français avec ses 1 650 MWe. Il sera le premier remplaçant des réacteurs vieillissants.
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Il faut savoir que la majorité des réacteurs français est issue du plan de développement intensif du parc nucléaire des années 70. À ce moment-là, leur durée d’exploitation maximale a été établie à 35 ans. Toutes ces années sont passées mais nous ne pouvons pas les arrêter si facilement car nous avons besoin d’électricité.
Pour trouver une solution à cette situation, le gouvernement français et EDF ont mis en place le plan Relance. L’objectif de ce plan est d’allonger la durée d’exploitation des réacteurs de 10 ans. L’ASN est l’entité régente de la sécurité et du bon déroulement des contrôles. Les maintenances prévues pour prolonger la durée de vie des réacteurs ont pris du retard à cause, entre autres, de la crise sanitaire. Cela explique pourquoi les travaux ont lieu actuellement.
De plus, les vérifications de l’ASN ont révélé des problèmes de corrosion sur les soudures de la tuyauterie du système de refroidissement. Ce système permet de ralentir la fission nucléaire. Évidemment, ces soucis ne peuvent être réparés si la centrale fonctionne.
Dans un premier temps, il faut savoir que l’État prévoit de renationaliser à 100% EDF pour 9,8 milliards d’euros.
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Énergiquement vôtre, Alice ⚡
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