L’activité économique de la Chine a bien repris mais la croissance est plus faible que prévue. De plus, l’AIE (Agence Internationale de l’Énergie) interpelle le marché gazier quant à la demande de GNL (Gaz Naturel Liquéfié) qui risque de créer une forte augmentation des prix.

La FED augmente ses taux directeurs de 25 points de base (pb). La BCE aussi, de 50 pb. Néanmoins, les banques centrales doivent choisir entre ajouter des liquidités pour aider les banques ou en revanche les limiter pour lutter contre l’inflation.

En France, aucune baisse de l’inflation n’est attendue avant mai.

Le secteur général de l’énergie est équilibré mais fragile.

Le prix du gaz est en baisse !

Oui et c’est grâce à ses indicateurs de performance : stocks hauts, bonne disponibilité du GNL, demande faible. Néanmoins, une augmentation de la demande de gaz pour la production d’électricité est vite arrivée. En effet, comme le prix du gaz a continué de baisser, alors le gouvernement a choisi de privilégier les centrales à gaz à la place des centrales à charbon pour produire de l’électricité et compenser le manque de ressources nucléaires. Cela crée une légère augmentation des prix. En parallèle, la France renforce sa production d’énergies renouvelables.

Les températures douces maintiennent le prix du gaz à un niveau raisonnable vis-à-vis du contexte actuel.

Néanmoins, le déclenchement des grèves en France a ralenti l’arrivée de GNL. En revanche, il reste bon et permet quand même d’en réinjecter dans les stocks.

Le prix du charbon s’est vu augmenter à la suite d’un effondrement d’une mine en Chine et de la fermeture des autres mines à ciel ouvert pour vérifications. Heureusement le cours des choses a repris après la réouverture des mines.

La tonne de CO² a aussi bondi à cause de spéculations liées aux remises de quotas sur registre.

Néanmoins, le prix de l’électricité est resté stable grâce à la baisse du prix du gaz et des températures douces.

La Commission Européenne a annoncé la création duvert pour le nucléaire ! Les achats de garanties d’origine s’ouvrent donc au nucléaire vert. En parallèle, 11 ministres européens s’allient pour relancer la filière nucléaire. Elle servira à améliorer les chaines d’approvisionnement et lancer de nouveaux projets. De plus, la France a adopté un projet de loi visant à accélérer la construction de nouveaux réacteurs nucléaires dans le but de constituer le mix énergétique français à 50% de nucléaire.

Les grèves sur le territoire ont impacté la production d’électricité. On a dû importer la part manquante. De plus les manifestants ont bloqué la maintenance de 11 réacteurs nucléaires, et plusieurs ports et terminaux méthaniers permettant les importations de GNL ont été bloqués.

En parallèle, RTE affirme que les Français consomment 9,1% de moins que la moyenne des années précédentes sur la même période. C’est à se demander si ce n’est pas une conséquence globale de l’appel à la sobriété énergétique nationale.