Résumé express de la COP 26, définition, participants, date, lieu et objectifs. Déroulé de la conférence, alliances, cadre des négociations, engagements, chiffres clés et bilan de la COP26. Mise à jour de la COP27 et les conséquences du sommet international.
COP est l’acronyme de Conference Of Parties. C’est un sommet mondial qui regroupe tous les dirigeants politiques signataires de la convention des Nations unies et qui les invite chacun à se poser des questions sur le changement climatique. Elle a lieu tous les ans vers la fin d’année calendaire. Parfois, ce rassemblement permet de mettre en place des engagements sur les ambitions fixées et les points de discorde. Les participants s’engagent alors à entreprendre des actions climatiques, à respecter les textes décidés et à les faire appliquer sur leur juridiction. Dans ce cas, il est de coutume de signer un marché comme ce fût le cas en 2021 avec l’adoption du Pacte de Glasgow pour le climat.
Décalée d’une année à la suite de la crise sanitaire liée au Covid-19, la COP 26 fût un rassemblement très attendu sur la scène internationale.
En 2021, la COP26 s’est jouée à Glasgow, le plus grand pôle économique d’Écosse.
Cette réunion a rassemblé 196 nations signataires du Pacte de Glasgow en 2021. L’Union Européenne participe aussi aux discussions sur les changements comme une entité unique et représente la voix des nations qui la composent. De plus, des ONG, des entreprises privées, des investisseurs, des politiques de grands pays, des syndicats, des scientifiques et les représentants de peuples autochtones prennent également part aux débats.
Cette année-là, le débat s’est fait entendre du 31 octobre au 13 novembre.
La COP 26 a pour buts essentiels de faire en sorte que les pays développés soutiennent davantage les pays du sud face aux conséquences du changement climatique et face aux pertes liées à l’innovation et d’inciter tous les pays participants, et surtout les pays du nord, à émettre un engagement plus sérieux dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Dans une déclaration finalisée en février 2022, le GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat) nous sensibilise sur les conséquences probables du changement climatique d’ici 2050 si les pays développés (en priorité) ne font pas preuve d’adaptation et ne prennent pas de véritables engagements envers la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le sens du pacte de Glasgow pour le climat.
Objectif / Décision mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat (décembre 2015). L’augmentation constatée en 2020 a été de 1,2°C par rapport à sa valeur préindustrielle.
Si le changement climatique atteint les +2°, le GIEC estime que la fonte des glaces du Groenland et de l’Antarctique de l’Ouest pourrait être responsable de la montée du niveau de la mer de 13m. La conséquence serait que 13 des 20 mégalopoles du monde pourraient être inondées, parmi elles : Bangkok, Hô Chi Minh-Ville, New York, Miami, Calcutta, Alexandrie, Abidjan, Lagos et Rio de Janeiro.
C’est le nombre de personnes supplémentaires qui pourraient souffrir de la faim d’ici 2050 avec un réchauffement du climat global de +2°C. La raison serait une réduction de 4% à 10% de la production agricole et donc une pénurie de nourriture sur les marchés internationaux des pays du sud.
C’est le nombre de personnes qui pourraient être confrontées à une pénurie d’eau avec un réchauffement ne dépassant pas +2°C. La Banque Mondiale mise sur une estimation à plus de 140 millions de réfugiés climatiques d’ici 2050.
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La COP26 est terminée. Deux semaines de négociations se sont écoulées. Mais la question qui reste au bord des lèvres est : quel est le bilan de la COP26, la réunion climatique de Glasgow ?
Cette conférence internationale devait répondre à 4 grands enjeux :
Envie d’en savoir plus sur l’état des stocks de gaz dans le monde ?
Maintenant que les négociations sont terminées, il est temps de se pencher sur le bilan de la COP26.
Les nations peuvent s’échanger des réductions d’émissions pour atteindre leur Contribution Déterminée au niveau National (CDN). Une CDN est le plan d’actions climatique visant à réduire des émissions et s’adapter aux effets du réchauffement climatique. Les points de cette CDN se met à jour tous les 5 ans – les entités s’engagent à rapporter leurs émissions de gaz à effet de serre de manière transparente, détaillée et comparable.
Les gouvernements des pays riches doivent rehausser leur ambition dès 2022 pour atteindre les objectifs fixés par l’Accord de Paris.
Dans la déclaration finale de la Convention climat, il est demandé de réduire les énergies fossiles.
La France et 42 pays s’engagent à soutenir les avancées visant à rendre abordables les innovations et technologies pour les pays en développement d’ici 2030.
Initiative lancée par l’Australie, les États-Unis, la France, l’Inde et le Royaume-Uni pour accélérer les investissements pour les réseaux électriques verts.
Les États-Unis et l’Union Européenne ont été rejoints par plus de 100 pays pour réduire les émissions de méthane de 30% par rapport à 2020.
L’Australie, la Chine, les États-Unis, la France et une centaine d’autres dirigeants du monde se sont engagés à stopper la déforestation et de restaurer les terres abîmées avant 2030. Un plan d’investissement de 19,2 milliards de dollars a été mis en œuvre.
Avec l’Allemagne, les États-Unis, l’Europe et le Royaume-Uni, l’Afrique du Sud s’engage dans un partenariat dont le but est de décarboniser sa production d’électricité en fermant ses centrales à charbon et en investissant dans l’hydrogène et la mobilité électrique. En échange, les entités partenaires financent à hauteur de 8,5 milliards de dollars jusque minimum 2024.
La France s’engage à supprimer les émissions de gaz à effet de serre issues du transport maritime.
Dans le cadre de la protection de la planète, 12 nations (le Danemark, le Costa Rica, la Suède, la France, le Québec, le Groenland, l’Irlande, le Pays de Galles, la Californie, la Nouvelle-Zélande, le Portugal et l’Italie) se sont alliées sur la scène internationale pour mettre en œuvre des actions concrètes envers la décarbonisation. Cette alliance soutient les gouvernements dans leurs avancées en accord avec la réduction de la production et de l’exploration de pétrole.
La 27ème Conférence des Parties s’est déroulée du 6 au 18 novembre 2022 à Charm el-Cheikh en Égypte. Le but de cette COP27 était de mettre en accord les flux financiers mondiaux avec l’Accord de Paris, de renforcer l’ambition de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de renforcer les liens entre les pays riches et les pays en développement pour qu’ils participent à la transition énergétique.
Des engagements majeurs pour l’environnement ont été pris comme : la réaffirmation de ne pas dépasser l’objectif de température de l’Accord de Paris (objectif de 1,5°C) malgré les crises énergétiques et climatiques que l’on connaît ; le développement de nouveaux outils de financement sur les pertes et préjudices auxquels tous les pays peuvent contribuer à travers le bouclier global ; et la refonte profonde du système financier international de la part de la France.
Pour finir avec le bilan de la COP26, dans le cadre du sommet climatique de Glasgow, la France est entrée dans une coalition d’une trentaine de pays et de banques de développement pour réduire l’emprunte carbone de chacun. À travers celle-ci, elle s’engage à mettre fin aux subventions d’exploitation des énergies fossiles étrangères. Pour cela, elle prévoit de couper les investissements de certaines énergies carbones comme le pétrole, le gaz, le méthane et le charbon à l’étranger à partir de fin 2022. Ceci s’appliquera pour tous les projets qui ne comporteront pas de dispositifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre (le captage et le stockage de CO²). En parallèle, elle se tient à son calendrier d’actions personnel qui planifie l’arrêt des financements des projets d’énergie fossile, et principalement ceux concernant les techniques de captage du carbone (dès 2021 pour le méthane, 2025 pour le pétrole et 2035 pour le gaz). Néanmoins, la ministre de la transition énergétique, Barbara Pompili, a annoncé qu’il serait bien d’aller plus vite que le calendrier.
Énergiquement vôtre, Alice ⚡
Convaincre mon boss
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